vendredi 26 septembre 2008

Un surplus de vitamines chez la femmes enceinte peut nuire au foetus

Une étude d'un professeur de l'Université de Sherbrooke démontre qu'un surplus de vitamines chez les femmes enceintes nuit au foetus, contrairement aux résultats de recherches antérieures.

Afin de prévenir la pré-éclampsie, c'est-à-dire l'hypertension artérielle chez les femmes enceintes, certains chercheurs estimaient que les futures mamans devaient prendre de fortes doses de vitamines C et E.

Or, de fortes doses de ces vitamines sont inefficaces pour éviter la pré-éclampsie.

En fait, il s'agit là d'une recommandation qui s'adresse à tout le monde et non seulement aux femmes enceintes. Le professeur estime qu'il vaut mieux être prudent avec les quantités de vitamines prises en supplément, que l'on retrouve dans une multitude de produits.

Les résultats de la recherche menée par le Dr Aris ont été publiés dans la revue scientifique Journal of Obstetrics and Gynecology Research.

jeudi 18 septembre 2008

Eva Longoria n'est pas enceinte, 'elle est seulement grosse'

Selon la partenaire d'Eva dans Desperate Houswives, Felicity Huffman (Lynette dans la série) Eval Longoria n'est pas enceinte "Elle est seulement grosse. C'est tout !" a déclaré l'actrice à propos des changements physiques de sa copine.

Des changements qui sont la conséquence de nouvelles exigences professionnelles. Eva Longoria a en effet dû s'astreindre à une prise de poids rapide pour son rôle de femme 'débordée' dans la saison 5 de la série.

Aujourd'hui, elle est à nouveau en cure d'amaigrissement mais quelques traces persistent toujours dans les (belles) fesses de l'actrice latina et font l'objet de nombreuses railleries sur le plateau de tournage de Desperate Housewives, ce qui ne serait pas sans amuser d'ailleurs la belle Eva, qui n'est pas si désespérée !

mardi 16 septembre 2008

Zéro verre alcool pendant la grossesse

C'est loin d'être un hasard du calendrier si la journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d'alcoolisation foetale s'est déroulée mardi, 9e jour du 9e mois de l'année, symbole des neuf mois de grossesse.

Encore tabou, le sujet s'est invité dans différents lieux de la ville pour toucher un large public.

À la «cafét» du lycée Mariette, autour des cocktails de jus de fruit colorés, le dialogue s'installe plutôt facilement entre les membres du collectif UNISAF et les lycéens.

Les conséquences de la prise d'alcool pendant la grossesse sont parfois dramatiques : malformations diverses, retard de croissance, problèmes neurologiques, troubles du comportement... quelques unes des complications détectées dès la naissance ou parfois seulement à l'âge adulte.

C'est important de trouver l'occasion d'en parler, c'est pourquoi des gens sont là pour les aider :
Aide et informations : Patricia Donval, Relais de la santé, 9, rue des Religieuses-Anglaises, Tél : 03 21 32 72 74.

« Zéro alcool pendant la grossesse. » Le message est clair, le problème grave, le sujet encore tabou. Alors mardi, au lycée comme au supermarché ou à l'hôpital, autour d'un cocktail (sans alcool), on a parlé du Syndrome d'alcoolisation foetale (SAF) dont c'était la journée mondiale.

vendredi 12 septembre 2008

Manger du poisson durant la grossesse aiderait au développement cognitif de l'enfant

Consommer beaucoup de poisson durant la grossesse serait bon pour le développement cognitif et physique de l'enfant, d'après une étude danoise publiée dans la revue American Journal of Clinical Nutrition.

Ces bienfaits du poisson concernent les poissons dits "à niveau de mercure faible", comme le saumon, le hareng, le maquereau, ou la morue.

Les travaux, conduits par l'équipe du Pr Emily Oken, ont été menés auprès 25.446 enfants nés de mères danoises, entre 1997 et 2002.

D'après les observations des chercheurs, qui ont interrogé les mamans, les enfants nés de mères ayant mangé beaucoup de poisson durant leur grossesse avaient tendance à avoir de plus grandes capacités physiques et cognitives.

Parmi les enfants dont la mère a mangé le moins de poisson, 5,7% font partie du groupe ayant les moins bons scores de développement, contre seulement 3,7% des enfants de mères ayant mangé beaucoup de poisson.

Toujours selon cette étude, le fait d'allaiter son enfant longtemps aurait des conséquences comparables.

La présence d'omega-3 dans le lait maternel, comme dans le poisson, serait une explication possible.

L’allaitement est la meilleure option pour l’enfant et la mère

Bien qu'il soit en progrès en France depuis 1972 où seuls 31 % des femmes allaitaient contre près de 60 % en 2004, l'allaitement est encore mal intégré au sein de la société moderne.

Symbole de la relation qui unit l'enfant à sa mère, l'allaitement constitue pourtant un atout majeur tant pour la bonne santé de l'enfant que pour celle de sa mère nourricière.

Il apparaît en effet que les enfants allaités sont moins vulnérables aux maladies telles que l'asthme, la pneumonie, le diabète, les infections gastro-intestinales et les allergies.

Par ailleurs, sous réserve qu'il soit exclusif et dure au minimum trois mois, l'allaitement maternel diminuerait également l'incidence et la gravité des troubles dits «ORL», des infections digestives et respiratoires.

Stimulé, le système immunitaire s'en trouve renforcé, d'où une meilleure réaction immunitaire à la vaccination. Autres bienfaits notables, les enfants nourris au sein afficheraient des taux de cancers moins élevés, notamment en ce qui concerne la leucémie et le lymphosarcome, et seraient moins prédisposés à l'obésité.

Outre ces aspects strictement médicaux, de multiples études ont démontré que l'allaitement favorise le développement neurologique de l'enfant, en encourageant l'éveil de ses sens.

Si les bienfaits de la tétée pour le nouveau-né ne sont pas une découverte à proprement parler, il en va tout autrement lorsque l'on se positionne du point de vue de la maman. En effet, le bébé n'est pas le seul à tirer avantage du lait maternel.

Tout d'abord, la tétée rapide limite les risques d'hémorragies au cours de la période post partum et facilite le décollement du placenta si celui-ci s'est fait de manière incomplète.

Si l'on croit l'association la Grande tétée, les contractions provoquées par les mouvements de succion aident l'utérus à retrouver plus rapidement sa taille et sa tonicité. Durant les six premiers mois post partum, la perte de poids est plus facile.

Par ailleurs, outre que celui-ci représente une motivation supplémentaire pour freiner le tabagisme, l'allaitement maternel est reconnu pour réduire l'incidence des cancers du sein et des ovaires avant la ménopause.

Soucieux de tirer profit de ces bénéfices, le PNNS (Programme National Nutrition Santé) a fait de la lactation un de ses objectifs majeurs pour lutter contre la multiplication des phénomènes d'allergies alimentaires et prévenir toute carence en fer, en calcium et en vitamine D.

Aujourd'hui, en comparaison avec d'autres pays européens, l'attrait des femmes françaises pour cette pratique ancestrale reste restreint. Ainsi, en 2004, le taux d'allaitement exclusif au sortir de la maternité était estimé à 56 % contre 95 % pour la Norvège et 85 % pour l'Allemagne.

Pourtant, 75 % des Françaises avouent leur désir d'allaiter leur enfant, ne serait-ce que quelques semaines. Pour l'association la Grande tétée, ce décalage ne peut s'expliquer que par un déficit des informations mises à disposition des futures mères.

Pour y remédier, celle-ci s'investit depuis quelques années dans une campagne de sensibilisation destinée à mettre un terme aux idées préconçues persistantes circulant autour de ce rituel maternel. De nombreuses inquiétudes doivent effectivement être écartées, à l'image de la crainte de certaines femmes de ne pas avoir de lait en qualité et en quantité suffisantes.

De même, il a été prouvé, études à l'appui, que ce mode nourricier ne perturbait pas le rythme de sommeil de l'enfant.

Autre point de débat, l'exclusion du père est également démentie, d'une part au regard des nombreux autres moments de complicité dont celui-ci dispose tels que la promenade, le bain, le change ou l'endormissement. De plus, le père se révèle être un soutien important pour que soit mené à bien le projet d'allaitement. A l'heure actuelle, une grande majorité de femmes travaille.

Or, nombreuses sont-elles à ignorer que l'allaitement n'est pas incompatible avec la reprise d'une activité professionnelle. La loi française prévoit certaines clauses à cet effet.

Selon l'article L1225-30, toute femme salariée dispose d'une heure non rémunérée par jour durant les heures de travail à consacrer à l'allaitement, et ce sur une durée d'un an à compter du jour de la naissance. De même, tout employeur ayant à son service plus de 100 salariées «peut être mis en demeure d'installer dans son établissement, ou à proximité, des locaux dédiés à l'allaitement».